Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ÉLUGER, verbe trans.
Région. Ennuyer, tracasser. Votre état de permanente souffrance m'embête, « m'éluge », m'afflige (Flaub., Corresp.,1872, p. 337).Anaïs se précipite vers moi : − Qu'est-ce que tu as mis? comment as-tu commencé? − Tu m'éluges, crois-tu que j'aie retenu ces choses-là par cœur! (Colette, Cl. école,1900, p. 203).
Empl. pronom. réfl. Ne t'éluge pas trop. La vie et la mort, c'est tout pareil, en les regardant en dessous (La Varende, Trois jour,1947, p. 284).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. élugement. C'est ben ça qui l'a mise là, ma pauv'mé, trop d'élugement, trop d'fatigue! a travaillait comme dix, nonobstant ses quatre-vingt-douze (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Diable, 1886, p. 236).
Étymol. et Hist. xviies. norm. (D. Ferrand, La Muse normande, I, 4, 20, III, 306, 16 ds Héron). Dér. (préf. é-*) du verbe dial. norm. luger « troubler » (D. Ferrand, loc. cit.), empr. à l'a. nord. lyja « frapper, briser » (FEW t. 16, p. 494a; De Vries Anord., p. 369b). Fréq. abs. littér. : 6.